La lecture de La dame blanche (Emily Dickinson) de Christian Bobin réserve au lecteur des moments d'ivresse des cimes, d'intense richesse, de (re)découverte. Avant d'en parler éventuellement, il faudra certainement que je relise cet ouvrage, mieux, que je le déguste. En attendant, voici trois traces, prises parmi les métaphores et aphorismes de cet excellent (comme tous les Bobin !) petit opus.
Le néant et l'amour sont de la même race terrible. Notre âme est le lieu de leur empoignade indécise.
Rencontrer quelqu'un, le rencontrer vraiment - et non simplement bavarder comme si personne ne devait mourir un jour -, est une chose infiniment rare. La substance inaltérable de l'amour est l'intelligence partagée de la vie.
Parfois quelqu'un surgit qui nous sauve de notre personnage, que nous avions fini par confondre avec notre personne. Une telle résurrection demande deux choses - de l'audace, et de l'amour. L'audace est comme le feu qui ne s'embarrasse d'aucune nuance de bois. L'amour est la bienveillance inlassablement maintenue.
Le néant et l'amour sont de la même race terrible. Notre âme est le lieu de leur empoignade indécise.
Rencontrer quelqu'un, le rencontrer vraiment - et non simplement bavarder comme si personne ne devait mourir un jour -, est une chose infiniment rare. La substance inaltérable de l'amour est l'intelligence partagée de la vie.
Parfois quelqu'un surgit qui nous sauve de notre personnage, que nous avions fini par confondre avec notre personne. Une telle résurrection demande deux choses - de l'audace, et de l'amour. L'audace est comme le feu qui ne s'embarrasse d'aucune nuance de bois. L'amour est la bienveillance inlassablement maintenue.
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