J'ai pourtant délaissé depuis quelques temps les poètes, mais ils me reviennent sans cesse au coeur comme un boomerang que je lance malgré moi, qui tournoie au-dessus de ma tête et que je saisis en plein vol avant qu'il ne s'écrase dans l'herbe...
Récemment - je l'ai dit dans ce blog - c'était à propos d'un livre d'Albert Cohen. Aujourd'hui, c'est un extrait de La lumière du monde de Christian Bobin. Il y a tant de sujets à réflexion dans ce livre, mais je reviens sur ce passage...
La plupart des poèmes sont comme des allumettes qu'on gratte : ils nous éclairent pendant quelques secondes et cela fait une jolie flamme, mais ensuite, il ne nous reste plus à la main qu'un petit bout de bois calciné. Je n'ai jamais vu la lumière, mais je la connais toute, et je sais que la vraie lumière ne s'éteint pas comme ça. Ce ne sont pas les poètes qui donnent la plus grande lumière, mais ceux qui ont aperçu une lumière plus belle que la poésie.
C'est une vision des choses, je l'accepte.
Récemment - je l'ai dit dans ce blog - c'était à propos d'un livre d'Albert Cohen. Aujourd'hui, c'est un extrait de La lumière du monde de Christian Bobin. Il y a tant de sujets à réflexion dans ce livre, mais je reviens sur ce passage...
La plupart des poèmes sont comme des allumettes qu'on gratte : ils nous éclairent pendant quelques secondes et cela fait une jolie flamme, mais ensuite, il ne nous reste plus à la main qu'un petit bout de bois calciné. Je n'ai jamais vu la lumière, mais je la connais toute, et je sais que la vraie lumière ne s'éteint pas comme ça. Ce ne sont pas les poètes qui donnent la plus grande lumière, mais ceux qui ont aperçu une lumière plus belle que la poésie.
C'est une vision des choses, je l'accepte.
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