L'homme et ses actes sont deux choses distinctes. Alors qu'il convient d'approuver une bonne action et d'en réprouver une mauvaise, il faut toujours, selon le cas, respecter ou plaindre l'auteur de cet acte. "Tu dois haïr le péché mais non le pécheur." C'est là un précepte assez facile à comprendre mais difficile à mettre en pratique. C'est pourquoi la haine répand son poison à travers le monde.
L'ahimsa (1) est le fondement de cette recherche de la vérité. Ne pas tenir compte de cet appui indispensable serait aussi fragile que bâtir sur le sable. S'il convient de s'opposer à certains systèmes et de les détruire, au contraire, le fait de s'en prendre à leurs auteurs reviendrait à vouloir se prendre soi-même pour cible. Car c'est le même pinceau qui nous a tous dessinés.
(1) ahimsa : non-violence active
Mohandas Karamchand Gandhi (1869-1948), La voie de la non-violence
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