En 1997, un petit ovi (objet volant identifié) apparaît dans le paysage des "variétés classiques" françaises. Sous l'égide d'une pensée de Rabindranath Tagore : "L'Orient et l'Occident sont sans cesse en quête l'un de l'autre, ils doivent finir par se rencontrer", Hughes de Courson et Ahmed al Maghreby concoctent deux disques qui marient, avec au minimum un petit talent, des musiques de Mozart et des rythmes orientaux (Mozart l'égyptien 1 et 2). Comme on dit avec précaution : On aime ou on n'aime pas. On peut aussi se demander ce que notre très cher Wolfgang Amadeus en aurait pensé ou s'il n'est pas encore en train de se retourner dans sa tombe.
Le morceau que j'ai choisi, l'andante du concerto n° 23 pour piano et orchestre, est le moins iconoclaste de toute la production. Cela devient Concerto pour oud et piano et, accompagné par un jeu scénique assez réussi, c'est un moment plutôt agréable. Bonne écoute.
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