Première parenthèse dans mon silence... Charlotte Kuder-Schutz, pasteure à Hyères, m'a communiqué ce poème tiré de "vers l'inépuisable" de Francine Carillo, qui était pasteure à Genève.
on croit toujours
que la vie est derrière
on se fait du mal
à penser en arrière
grandir n'est pas fuir
mais choisir
élire son orient
consentir au vent
qui souffle
où il veut
on peut se raidir
sous les bourrasques
se perdre
dans la rébellion
on peut aussi
s'assouplir
et accueillir le miracle
d'être emmené
sur la terre des vivants
par le Souffle de tout instant
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire