2020. Une année qui se déroule harmonieusement (***), avec jusque-là trois nouvelles qui ont modifié le cours de ma vie. D'abord, j'ai appris tout début janvier que je devenais grand-père. Ensuite, l'écriture de mon dernier livre Dans tes pas, peut-être. Enfin, la rencontre avec un poète-éditeur, Jean Lavoué, qui a débouché sur la parution de mon livre aux éditions L'enfance des arbres. La rencontre avec Jean Lavoué fait partie des lumières qui ont marqué ma vie.
Les deux premiers événements sont intimement liés. L'annonce de l'arrivée d'une petite poupette dans ma vie a provoqué chez moi un intense ricochet qui m'a fait remonter à ma toute petite enfance. Je ne souhaite pas en dire plus à ce stade, j'invite mes lecteurs à se reporter à mon livre (voir coordonnées en fin de message). Je peux seulement dire que j'ai dédié
à toi
petite poupette
tu embellis mes rides
je te dois ce livre
à Léonie, née le 12 juillet 2020.
Jean Lavoué
Voici un bref extrait du livre que j’ai eu la joie d’écrire ce mois de juillet : « Des clairières en attente »
Bernard Victor Chartier, lui, me faisait parvenir le manuscrit d’un long poème dans lequel il remontait le fil d’une filiation taiseuse, empêchée par la mort brutale de son père alors qu’il n’avait que quelques mois. « Maintenant, je peux t’appeler papa », concluait-il ce long récit-poème de vie médité en remontant les sentes de son terrain sauvage qui, toutes, conduisaient à la cabane qu’il s’était fait construire entre les arbres. Ainsi avait-il fallu à Bernard Victor attendre cet âge mûr pour oser confier, entre haïkus et silences pleins de tendresse, cette détresse de l’enfance à laquelle nul ne répondait : pourquoi ? Pourquoi, moi, je n’ai pas de père ? Cadou fut un pont entre nous. Mais réaliser cet ouvrage, illustré par les magnifiques aquarelles de Bernard Schmitt, un peintre de Lorient qui, chaque jour du confinement, réalisa une œuvre par laquelle il exhaussait de son pinceau un quotidien rendu à sa plus simple expression, fut un bonheur et une complicité réciproques....
Un autre poète a bien voulu écrire un article fort élogieux sur mon livre: PierreTanguy. Voici un extrait de ce qu'il a dit:
Retrouver son père, marcher dans ses pas, le réinventer et peut-être même le ressusciter : Bernard Victor Chartier le fait par le truchement de la poésie sans jamais quitter son jardin ni sa cabane nichée dans un sycomore. Tel un sage au cœur de son bocage sarthois, il médite sur la filiation au sein d’une nature seule à même de lui apporter une forme de résilience.
Christian Bobin m'a écrit ceci:
Rêver dans une cabane en bois c’est avoir le lien le plus puissant avec le monde. Merci pour ce livre qui abrite dans un nid d’encre et de silence votre secret le plus profond.
Emmanuelle Soni-Dessaigne m'a fait l'amitié de commenter (brillamment). Voici un extrait:
... Je suis ton tracé, doucement, le cœur en suspension à savourer les mots et les laisser me guider. C’est d’une force, d’une délicatesse, d’une innocence et d’une maturité tout à la fois qui m’émeut beaucoup. Et les illustrations sont enchanteresses. Je m’y noie souvent, leurs doux contours esquissent tant de profondeur...
« Dans tes pas, peut-être », à commander
- auprès de Bernard Victor Chartier, 75 rue Général de Gaulle, 72140 Sillé le Guillaume. IBAN communiqué sur demande par courriel bernardvictor.chartier@gmail.com
15 €, plus 3,50 € de frais de port, total 18,50 €.
- ou chez l’éditeur https://www.editionslenfancedesarbres.com/
(***) Toi, ami.e qui lis ce message, tu auras remarqué que je ne parle nullement Covid... Oubli volontaire, d'autres que moi s'en chargent suffisamment...